” Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu “
(Matthieu 22,21)
Tout au long de son ministère, Jésus s’est trouvé affronté à des gens qui ont cherché à le discréditer.
Les pharisiens et les partisans d’Hérode se mettent d’accord pour lui tendre un piège. Ils commencent par faire l’éloge de sa franchise, de sa rectitude et de son intégrité. Mais ce langage flatteur vire progressivement vers un complot contre Jésus.
” Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur César ?
Jésus remet les choses à l’endroit : ” Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”. Certains pourraient croire que Jésus nous invite à un partage clair entre les deux domaines. Pour beaucoup, c’est la semaine à César et le dimanche à Dieu. Mais ce n’est pas cela que Jésus nous demande.
Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, “c’est reconnaître, face à n’importe quel type de pouvoir que Dieu est le seigneur de l’homme et qu’il n’y en a pas d’autre ” (pape François).
Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, c’est s’ouvrir à sa volonté et coopérer à son royaume de miséricorde, d’amour et de paix.
Rendre à César ce qui est à César, c’est participer à l’organisation de la société dans laquelle nous vivons. C’est assainir les relations en les fondant sur la loyauté, c’est assumer nos tâches dans les divers domaines de la vie sociale, économique et familiale.
C’est dans ce monde tel qu’il est que nous sommes envoyés comme messagers de l’Évangile.
Le Christ nous envoie en mission quelle que soit notre situation.
Père Emmanuel WEISSAN